mercredi, octobre 10, 2007

Le Secretaire Général, Jaap de Hoop Scheffer parle à Reykjavik 9 octobre 2007 à l'Assemblèe Parlementaire OTAN


Monsieur le Président,
Messieurs et Mesdames les parlementaires,
Chers amis,

C’est avec grand plaisir que je retrouve aujourd’hui l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Mon illustre prédécesseur Lord Robertson a dit un jour que s’adresser à l’Assemblée revenait pour lui à « faire rapport à ses actionnaires”. On ne pouvait mieux dire. Les actionnaires contribuent de manière décisive à la bonne marche d’une entreprise. Ils lui apportent leur soutien, et mobilisent les moyens nécessaires. Pour cette raison, il convient de les associer aux activités qu’elle mène, de les consulter - et surtout, d’écouter les avis qu'ils formulent en toute franchise. De la même manière, nous sollicitons le soutien des parlementaires pour la quasi-totalité des activités que nous menons actuellement, qu’il s’agisse d’approuver nos opérations, de convaincre des collègues législateurs ou d’expliquer à nos opinions publiques la pertinence de l’OTAN.

C’est pourquoi je tiens avant tout à vous dire aujourd'hui que l'OTAN a plus que jamais besoin de votre soutien – car l’Alliance doit relever des défis comme elle n’en n’a jamais rencontré auparavant. Avec plus de 55 000 hommes et femmes sous son commandement, l'Alliance participe à des tâches de maintien de la paix ainsi qu’à des opérations de combat en Afghanistan. Nous maintenons également la paix au Kosovo ; contribuons au processus de réforme de la défense en Bosnie-Herzégovine ; effectuons des patrouilles en Méditerranée dans le cadre d'une mission navale de lutte contre le terrorisme ; et acheminons par voie aérienne des troupes de l’Union africaine au Darfour. Nous avons mené une opération de secours humanitaire au Pakistan. Nous assurons la formation des forces de sécurité iraquiennes et afghanes et envisageons d'offrir nos compétences dans ce domaine à d'autres pays et organisations. Et de nombreux pays ont formé le voeu de coopérer plus étroitement avec l'Alliance, voire de la rejoindre en tant que membres à part entière.

Bref, l’OTAN se trouve placée face à des sollicitations sans précédent, et l’on peut affirmer sans risque de se tromper que celles-ci iront s’accentuant. Pourquoi ? Parce qu’il est certaines choses que seule l’OTAN peut réaliser. Parce qu'il faut, dans les moments difficiles, que l'Amérique du Nord, le Canada et l'Europe agissent à l'unisson. Et parce que ce n’est qu’au travers de l’OTAN que nous pouvons rassembler la volonté politique collective et la puissance militaire collective des deux côtés de l’Atlantique. Voilà ce qui rend l’OTAN unique. Et voilà aussi pourquoi nous ne connaîtrons pas de véritable répit !

Dès lors, la question est simple : pouvons-nous faire face à ces exigences croissantes ? Je crois fermement que c’est le cas, à condition toutefois que nous nous employions à identifier les atouts propices à la réussite de nos entreprises, et que nous restions résolus – ensemble, en tant qu’Alliés – à réunir ces conditions tant politiques que militaires.

Les atouts qui nous permis de traverser sans encombre les années de Guerre froide sont également ceux qui doivent nous permettre de réussir dans un environnement de sécurité désormais fort différent :

Il faut avant tout qu’en tant qu’Européens et Nord-Américains nous restions unis. La voie que doit emprunter l'OTAN sera toujours pavée de difficultés et jalonnée de mises à l'épreuve. Nous devrons donc nous armer de détermination.

Risques et responsabilités doivent être partagés de manière équitable - et nos missions et opérations mettront cette solidarité à l’épreuve de manière cruciale. Comme l’a dit un jour un SACEUR : “Ensemble, du début à la fin."

Nous devons nous doter d’une stratégie politique viable assortie d’un objectif clairement défini, et pouvoir compter sur des forces militaires à la mesure des missions que nous entreprenons.
Enfin, nous devons veiller à ce que l’importance que nous attachons à nos actions soit partagée par nos opinions publiques. Nos électeurs doivent savoir que notre objectif ne consiste pas seulement à aider l'Afghanistan, mais aussi à rendre ce pays plus sûr. Mais aussi faire le combat contre le terrorisme.

Dans six mois à quelques jours près, nos chefs d’État et de gouvernement se retrouveront à Bucarest dans le cadre du prochain Sommet de l’OTAN. Dès lors, ma présence à Reykjavik aujourd’hui constitue selon moi une excellente occasion non seulement de m’entretenir avec vous des divers sujets à envisager dans la perspective de cette rencontre, mais aussi de vous exhorter à maintenir votre engagement sur ces questions dans les semaines et les mois qui viennent. Je compte mettre l’accent sur des questions déterminantes. Certes, cela pourrait sembler quelque peu indigeste pour une seule allocution, mais il est vrai, par ailleurs, que le menu de nos activités est actuellement bien chargé.

Nous devons voir à travers notre rôle crucial pour aider l'Afghanistan à devenir un État stable, démocratique, et bien gouverné nation qui ne sont plus les exportations terrorisme, la criminalité et l'instabilité de ses voisins, de nos nations et le reste du monde. Contrairement à ce que certains veulent nous faire croire, ce n'est pas «mission impossible». En effet, il existe de nombreux signes de progrès, dans un certain nombre de domaines. Le défi devant nous est de renforcer et de soutenir ces progrès. Et là encore, il ya un rôle vital pour les parlementaires, et cette Assemblée, à faire en sorte que nous réussissons.

Notre mission de l'ISAF en Afghanistan est un test crucial de notre solidarité comme Alliés. À la veille de Bucarest, nous devons faire preuve d'un engagement politique constant à notre mission en Afghanistan, mais aussi sous-tendre que l'engagement de ressources suffisantes. La rotation des forces dans le sud du pays est un problème particulièrement pressant que je l'espère, peut être résolue rapidement. Nous ne pouvons tout simplement pas attendre que les Alliés ont pris une part active à y rester indéfiniment. Ils font un travail remarquable et la réalisation d'un lot, mais devrait pouvoir compter sur les Alliés à leur secours à un certain stade.

Nous devons, en même temps, continuer à encourager une plus grande appropriation afghane. Que la propriété doit être responsable, ou il ne sera pas crédible et durable. Et nous devons aussi voir un plus grand effort par les autorités afghanes, appuyées par nous le cas échéant, à mettre un frein à la corruption, la criminalité et le problème des stupéfiants. L'OTAN s'est engagée à intensifier ses efforts pour fournir une formation et du matériel de soutien à l'Armée nationale afghane, et nous devons honorer cet engagement parce que nous sommes en retard. Building up de la police nationale afghane est une autre priorité cruciale qui, je l'espère, et attend, l'Union européenne et d'autres organisations internationales et les nations à s'engager à continuer.

Enfin, bien qu'il y ait eu certains progrès, je pense que la participation de la communauté internationale en Afghanistan reste encore trop parcellaire. Et je suis d'accord avec ceux qui ont suggéré que le Secrétaire général de l'ONU devrait nommer un fort, les hauts envoyé à jouer un rôle de coordination d'abord entre les différents acteurs internationaux et aussi avec, peut-être d'abord et avant tout au gouvernement afghan .. Je ne sais que il n'ya pas encore de consensus sur cela, mais nous pourrions profiter d'un tel émissaire.

C'est vraiment m'amène à la deuxième, la plus vaste question que je voudrais mettre en relief: la nécessité de transformer l'approche globale d'un beau concept dans la pratique établie. Comme je l'ai dit, il ya eu quelques progrès sur le terrain en Afghanistan, mais il ya encore trop peu de coordination, et parfois aussi trop peu de la confiance, entre les différents acteurs militaires et civils. Par conséquent, nos efforts collectifs ne sont souvent pas aussi efficaces qu'elles pourraient l'être.

Je serai le dernier à sous-estimer les difficultés de réunir les différents acteurs internationaux. Nous sommes tous attachés à nos propres moyens, et beaucoup d'acteurs civils effroi, la notion même de travailler en étroite collaboration avec les militaires. C'est leur liberté de le faire ou ne pas le faire. Mais la réalité est qu'il n'ya tout simplement pas d'alternative à une approche globale. Nous en avons besoin en Afghanistan, mais nous avons certainement aussi besoin au Kosovo, au Darfour et ailleurs futures éventualités. Et comme vous avez une grande influence sur la façon dont votre pays fonctionnent par le biais des organisations internationales, ainsi que la manière dont elles coordonnent les efforts de leurs propres ministères de l'intérieur, vous avez contribué à faire de l'approche globale une réalité.

Un élément clé d'une approche globale est un solide partenariat entre l'OTAN et l'UE. Et laissez-moi vous dire encore une fois: nous avons enfin à surmonter l'ambivalence dans les relations OTAN-UE. La plupart de nos membres sont les mêmes, mais nous sommes encore très loin de la ferme, des partenariats stratégiques que nous avons cherché à réaliser. Pendant longtemps, nous avons pensé que ce manque de coopération institutionnelle n'était pas un gros problème, puisque la coopération sur le terrain se passait plutôt bien. Cela peut avoir été vrai en Bosnie-Herzégovine - mais moins dans le Kosovo, et certainement pas en Afghanistan. De plus en plus, l'amélioration des relations OTAN-UE est en train de devenir un urgent besoin opérationnel, et vital pour nos intérêts de sécurité fondamentaux.

Comment pouvons-nous sortir de l'impasse? Al'évidence, il faudra des gras, des décisions stratégiques dans plusieurs secteurs clés des Alliés et des capitales de l'UE. La solution est dans les deux capitales de l'UE et l'OTAN. Nous avons besoin d'un ferme engagement au plus haut niveau politique d'aller de l'avant cette relation. Et d'aller au-delà de l'étroite coopération de «Berlin Plus». Mais, comme le Président l'a dit Sarkozy, cela n'a pas de sens d'opposer l'UE et l'OTAN contre l'autre. Et j'espère que vous, nos parlementaires, prendra ce message à coeur, et aider à briser l'impasse.

Qu'en est-il de nos activités, l'OTAN a fait ses devoirs: nous devons maintenir l'élan de la transformation militaire. Vous êtes tous conscients des problèmes qui se sont posés en ce qui concerne la Force de réaction de l'OTAN, et nous travaillons d'arrache-pied pour résoudre ces problèmes. Pour moi, que le symptôme d'un problème beaucoup plus fondamental, qui est la réticence de nombreux alliés pour investir dans les capacités nécessaires. Il est clair, et le premier à ne pas réaliser tous les défis en matière de sécurité exigent des solutions militaires, mais compétence militaire reste cruciale pour faire face à nombre d'entre eux. Et c'est pourquoi nous devons maintenir notre militaires de pointe.

Je suis bien conscient, bien sûr, en faisant valoir que ces termes ne peut pas vous faire terriblement populaires à la maison. Mais nous devons faire plus pour rendre le cas pour les capacités militaires. Nous devons faire comprendre à nos opinions publiques, de la difficulté qui peut être de temps en temps que la protection de leur appel à des mesures de sécurité dans nos rues et sur nos frontières - mais qu'il faut aussi parfois prendre des mesures décisives bien loin de ces frontières, et que Nous avons besoin des capacités, afin d'être en mesure de prendre cette action. Je me rends compte que l'argent est court dans tous nos pays, et que la défense n'est pas la manière la plus populaire pour le dépenser. Je continuerai à faire pression pour que le seuil de deux pour cent du PIB pour chacun des 26 Alliés de l'OTAN. Mais je ajouter, nous allons également être plus créatifs en essayant de tirer le meilleur parti de l'argent que nous dépensons. Faisons de l'utilisation accrue des consortiums multinationaux de fournir des outils clés, comme nous le faisons pour répondre à nos besoins de transport stratégique. Et laissez-nous réfléchir à d'autres, de nouvelles approches de financement de nos capacités et de nos opérations.

Mon prochain point: l'élargissement de l'OTAN. Nous nous sommes engagés à Riga d'envoyer des invitations à Bucarest pour les pays candidats qui répondent à nos normes fondées sur la performance, et qui sont en mesure de contribuer à la sécurité euro-atlantique. Nous avons travaillé dur dans le contexte du Plan d'action pour l'adhésion afin d'aider l'Albanie, la Croatie et l'ancienne République yougoslave de Macedonia1 avec leurs préparatifs pour l'adhésion. Comme lors des précédents rounds d'élargissement, la décision de Bucarest sera en fin de compte une décision politique. Et il ya clairement un rôle, voire une responsabilité, pour vous les parlementaires dans ce processus. Mais je suis sûr que la décision d'un élargissement à Bucarest ne sera pas la fin de l'élargissement de l'OTAN -, nous avons également besoin d'examiner les prochaines étapes possibles et de votre contribution à ce débat est essentiel aussi.

Dans le cadre de notre programme politique: nous devons aller de la relation OTAN-Russie en avant. Après une décennie de progrès lents mais solides, il semble que nous ayons est arrivé sur un plateau. Nous ne pouvons pas rester coincé là-bas. Oui, nous savons tous que la Russie est un élément important en période électorale, et quelques-unes des dernières assertif rhétorique pourrait s'expliquer par cela. Mais si le président Poutine a conclu qu'une attitude plus critique envers l'OTAN est préférable de plus en insistant sur la nécessité d'une coopération soutenue, alors quelque chose ne va pas dans les relations OTAN-Russie.

Dans un récent discours, le Ministre des affaires étrangères Lavrov a demandé "une nouvelle définition de l'atlantisme", qui comprendrait également la Russie. Il s'agit d'une intéressante déclaration. Nous devrions dire clairement que nous sommes prêts et disposés à prendre la Russie souhaitent davantage d'intégration au sérieux - mais en même temps, nous devons indiquer clairement que, dans le sens atlantisme Sergey Lavrov a évoqué le dessin n'est pas une question de "lignes rouges". Pour nous, les relations OTAN-Russie ne dispose pas d'un interrupteur où vous pouvez les mettre "on" ou "off" à votre convenance. Pour nous, cette relation a été, est et reste "le" - il s'agit d'un investissement à long terme dans la construction européenne et même la sécurité mondiale.

Et quand je parle de la sécurité mondiale: nous devons renforcer davantage les relations de l'OTAN avec des pays tels que l'Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Je suis conscient que certains restent réticents à propos de ces nouvelles relations, et le rôle de l'OTAN en tant que plaque tournante mondiale de coalitions. Certains craignent que cela pourrait affaiblir le caractère unique transatlantique de l'OTAN. D'autres craignent que cela risque de saper le rôle central des Nations Unies. À mon avis, ces craintes sont sans fondement.

Je le répète: une OTAN avec les partenaires n'est pas la même chose qu'une "mondial de l'OTAN», ou un «gendarme du monde». En termes de membres, l'OTAN demeure essentiellement une affaire transatlantique. Il suffit de créer davantage d'opportunités pour les non-membres d'être impliqués. Et, plutôt que de saper l'ONU, je vois de plus en plus surchargé ONU recherchent le soutien de l'OTAN, et les deux organisations sont en train de développer davantage la coopération structurée.

Presque enfin: nous devons prendre beaucoup plus grave regarder ce que j'appelle «les questions de sécurité 21ème siècle". Et le premier qui vient à l'esprit ici est la défense contre les missiles. Face à la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs, les missiles de défense mérite une douce et neutre d'évaluation. Alliés de l'OTAN ont, il ya quelques jours d'accord sur une évaluation de la menace, ainsi que par le moment de notre Sommet de Bucarest, notre objectif devrait être d'avoir un consensus clair sur la voie à suivre.

Nous devons aussi nous engager dans une discussion beaucoup plus approfondie sur la sécurité énergétique. Nous avons commencé à regarder là où l'OTAN pourrait "valeur ajoutée" à d'autres efforts de la communauté internationale dans ce domaine. Et je crois que pourraient inclure la protection des infrastructures énergétiques essentielles, la formation, les exercices et le partage des évaluations des risques et le renforcement de "domaine maritime sensibilisation» en employant les forces multinationales maritimes tâche. Et j'ai l'intention de porter un débat sur la dimension nordique à la table de l'OTAN.

Un autre «défi 21e siècle" est le cyber-défense. Les cyber-attaques sur l'Estonie il ya quelques mois a montré que de nombreux experts nous ont dit depuis longtemps: que le cyberespace est devenu une sorte de champ de bataille de paix. Dans le cas de l'Estonie, de tout ce que nous pouvions faire était d'envoyer des experts dans le pays. Mais que ferions-nous si une attaque de ce genre sur une échelle plus vaste? Et si elle doit entraîner non pas un seul, mais plusieurs de nos pays? Je ne peux pas vous donner la réponse exacte, mais nous devons collectivement chercher un.

Enfin: la diplomatie publique. Manifestement, l'OTAN est devenue une institution polyvalente qui peut tout simplement ne plus être expliqué avec un seul slogan. Mais avec l'OTAN opérationnelle du spectre allant de la formation à combattre à l'aide humanitaire, et avec notre coopération toujours plus étroite avec les pays partenaires et d'autres institutions, tant il est de plus en plus difficile, et plus important encore, pour nos opinions publiques à comprendre pourquoi l'OTAN est unique -- Et vital pour leur sécurité.

A mon sens, faire passer ce message à nos opinions publiques sera un défi clé de diplomatie publique dans les prochaines années. Il sera particulièrement important de gérer les attentes des citoyens au sujet de nos activités - afin d'expliquer les dangers qu'implique le caractère à long terme de beaucoup de nos engagements, et les critères de référence pour la définition de la réussite. Et il ya un rôle très important pour les parlementaires à jouer dans cet effort.

Comme vous le savez, j'ai parlé à de nombreuses reprises sur la nécessité de revoir le Concept stratégique de l'OTAN. Indépendamment d'autres avantages, notre travail diplomatique serait certainement bénéficier d'une nouvelle explication de la raison pour laquelle l'OTAN est unique, pourquoi et où elle est en train de transformer, et comment elle prévoit de s'attaquer à la base des problèmes de sécurité d'aujourd'hui et de demain. Je ne sais pas si nous serons en mesure de mettre ce travail en train à Bucarest l'année prochaine, mais je pense que le moment est venu de commencer à préparer le terrain pour un mandat lors du prochain sommet, en 2009. Et nous aurons besoin de votre soutien sur cette question ainsi que les autres que j'ai soulevées.

Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

Je vous ai donné une assez longue liste de domaines où nous devons progresser - à la fois en vue de Bucarest, et au-delà. Il s'agit d'un programme ambitieux, certes. Il aura besoin de tous les alliés à faire preuve d'un sens aigu de but, pas moins vis-à-vis de nos opinions publiques. Et c'est pourquoi, comme je l'ai dit au début, vous êtes tous les actionnaires de cette Alliance - non seulement avec le droit de faire des observations et donner des conseils, mais aussi avec la responsabilité de faire progresser notre ordre du jour avant. Vous avez tous un rôle vital à jouer dans le maintien de sa cohésion et de l'efficacité - et à préserver sa crédibilité. Il est notre meilleur atout face aux défis de sécurité d'un monde globalisé. Je ne peux quitter cette tribune sans donner de mots de remerciements à Simon Lunn. Je tiens à rendre hommage à Simon de Secrétaire général de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, de votre expérience et de conseiller a été et sera très précieuse pour l'Assemblée parlementaire et de l'OTAN dans son ensemble.

Many thanks. Et, Mesdames et Messieurs, Je vous remercie de votre attention.

1. La Turquie reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel.

lundi, octobre 01, 2007

53ème SESSION ANNUELLE DE l'AP-OTAN


53ème SESSION ANNUELLE DE l'AP-OTAN REYKJAVIK, ISLANDE 5-9 OCTOBRE 2007

L'Islande accueillera la 53ème session annuelle de l'AP-OTAN à Reykjavik du 5 au 9 octobre 2007, réunissant ainsi quelque 340 parlementaires venant d'Europe et d'Amérique du Nord.

La session plénière, mardi 9 octobre, sera ouverte par le président de l'AP-OTAN, José LELLO, Sturla BÖDVARSSON, le président du Parlement islandais et Geir HAARDE, Premier ministre d'Islande. Prononceront également une allocution, le Secrétaire général de l'OTAN, M. Jaap DE HOOP SCHEFFER et le Premier ministre d'Albanie, Sali BERISHA.

Les cinq commissions de l'AP-OTAN (politique, défense et sécurité, sciences et technologies, dimension civile de la sécurité, économie et sécurité) se réuniront le samedi 6 et le dimanche 7. Plusieurs personnalités de haut rang viendront y prendre la parole.

Le déploiement prévu, en Pologne et en République tchèque, d'éléments d'un système de défense américain contre les missiles balistiques, les relations de l'OTAN avec la Russie et le future statut du Kosovo seront au centre des débats.

La Session de l'AP-OTAN sera également consacrée aux questions principales de l'agenda de l'Alliance, à savoir plus particulièrement, les opérations en Afghanistan, la transformation de l'OTAN, les relations avec les pays partenaires, la gouvernance démocratique dans la région de la mer Noire, la coopération opérationnelle entre l'OTAN et l'Union européenne et le débat sur le partage des charges de l'OTAN.

Parce qu'elle rassemble des parlementaires venus des quatre coins de l'Alliance atlantique, l'Assemblée parlementaire de l'OTAN forme depuis un demi-siècle un lien essentiel entre l'OTAN et les assemblées législatives des pays membres de celle-ci et contribue à l'édification d'un consensus parlementaire et public autour des politiques alliées.

En même temps, elle a introduit plus de transparence dans la politique de l'OTAN, a aidé les milieux parlementaires à prendre conscience de questions de sécurité d'une importance majeure et à les comprendre. Par ailleurs, elle a joué un rôle crucial dans la préservation et la consolidation de la relation transatlantique qui sous-tend l'Alliance.

Depuis la fin de la Guerre froide, l'Assemblée assume de nouvelles fonctions en associant à ses travaux les parlementaires de pays d'Europe centrale et orientale - et au-delà - qui désirent se rapprocher de l'OTAN. Cette démarche apporte une assistance politique et pratique et va dans le sens d'un affermissement de la démocratie parlementaire dans toute la région euro-atlantique, complétant et consolidant les programmes de partenariat et de coopération de l'OTAN.







lundi, avril 16, 2007

Consultation UE-OTAN à Bruxelles au siège du Conseil de l'UE




Le Conseil atlantique du nord de l'OTAN et le Comité politique et de sécurité de l'Union Européenne se sont réunis pour discuter des issues d'intérêt commun le 26 mars 2007. Ceci a inclus la situation en Bosnie et Herzégovine, le futur statut du Kosovo et l'Afghanistan, y compris les effortsmenés par l'UE de former la police afghane.


Le sécrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer et le haut représentant de l'UE pour la politique commune étrangère et de sécurité, Javier Solana, ont conjointement répondus aux questions de la presse à la fin de leur rencontre , incluant des réponses sur le Kosovo et la défense par des missiles.

Le SHAPE est depuis 40 ans à Mons (Belgique)

Jour de l'Ouverture,en 1967,du SHAPE à Mons(Belgique)


Le commandant allié suprême enEurope, Gén. John Craddock, s'est adressé à son personnel et invités les présents à ecouter l'histoire et les accomplissements du SHAPE. Le Gén.. Craddock a également utilisé cette occasion pour honorer 15 employés de longue date qui ont 40 ans de service continu au SHAPE.
L'OTAN et le SHAPE se sont déplacées en Belgique en 1967 parce-que la France avait décidée de se retirer de la structure militaire intégrée de l'OTAN.
L'OTAN avait reçu des offres de plusieurs nations pour accueillir les sièges de l'OTAN et du SHAPE et toute autre commandement de l'OTAN qu'eu été en France. L'OTAN a déterminé que ses sièges searait placé à Bruxelles, Belgique, et que le SHAPE replacerait une base militaire belge appelé Camp Casteau près de la ville de Mons.
Il y avait une certaine discussion pour déplacer le SHAPE à Bruxelles pour être plus près des sièges de l'OTAN, mais du milieu des années 60 concernent qu'un conflit militaire pourrait mener à l'optimisation du SHAPE a mené le gouvernement belge à chercher un secteur rural paloin des centres habités. Le SHAPE a dû être opérationnelle en seulement 6-1/2 mois. Dans ce temps, les bâtiments de sièges sociaux, les équipements de support, et les logements ont été construits. Le ritme de travail était implacable - sept jours par semaine jusqu'à ce que les équipements aient été accomplis. l'"OTAN a évolué du maintien statique et défensif qui était approprié à 1967 et s'est montrée pour être l'alliance militaire la plus réussie dans l'histoire. Nous avons vu les changements radicaux - non seulement dans le SHAPE mais dans le monde au delà des barrières. Le mur de Berlin n'existe plus ; le pacte de Varsovie est dissous. Plusieurs de ses anciens membres sont maintenant, comme nous savons des membres de l'OTAN. Nous avons été témoin de la croissance de l'OTAN même pendant que notre monde s'est développé . Aujourd'hui, nous opérons trois continents avec plus de 50.000 membres de service déployés. Le plus notamment, dans notre force d'aide de sécurité internationale (ISAF) en Afghanistan, mais également dans la force de Kosovo, la formation Mission-Irak de l'OTAN, l'effort actif d'opération dans le maintien de l'ordre méditerranéen et baltique d'air et l'aide à la mission africaine au Soudan, "le SACEUR a continué. la "FORME est une force d'entraînement derrière l'OTAN et l'effet extrêmement positif qu'elle a eu dans le monde. C'est une maison aux membres de service et aux civils consacrés, tous les professionnels, travaillant ensemble vers un but commun : la sécurité et la stabilité pour tous de nos nations de l'OTAN, ou comme nouvelle limite décrit, sécurité collective, "le Gén. Craddock a dit. "rappelons-nous ce jour, il y a 40 ans , quand ces portes se sont ouvertes la première fois. Et travaillons avec intérêt dans les prochaines années pour préserver la paix içi au SHAPE."

Visite des Membres de l'Assemblée Parlementaire de l'OTAN au SHAPE

Le 19 février 2007 L'Assemblée Parlementaire de l'Otan rend visite au SHAPE à Mons (Belgique).
L'Assemblée Parlementaire de l'OTAN est une organisation interparlementaire qui est complètement indépendante de l'OTAN mais qui constitue un lien entre les parlements nationaux et l'alliance atantique. Les parlementaires ont été reçu la bienvenue de Mr. Covington, conseiller d'affaires internationales à SACEUR. Dans la deuxième partie de leur visite les parlementaires sont allés au centre d'Eisenhower, situé dans le bâtiment principal, pour une réunion avec J. Craddock Général, commandant allié suprême enEurope. Les voici qui ont reçu un briefing sur 'ACO (Commandement Opérationnel Allié) aujourd'hui et le futur. Le Général principal Stein, sous-chef des opérations , a présidé à la période de questions et de réponses après le briefing.

lundi, mars 26, 2007

Décerné le prix 2007 de l'Otan pour la science


Le prix de l'association de la Science de l'OTAN pour 2007 a été attribué à deux scientifiques du Kazakhstan et du Royaume-Uni pour l'excellente collaboration dans le projet de paix Science OTAN .
Pendant la cérémonie de récompense, tenue aux sièges ,à Bruxelles,de l'OTAN,le 22 mars,le professeur Mukash Burkitbayev de Kazakhstan et le professeur Nick Priest du Royaume-Uni ont reçu le prix 2007 pour leur projet coopératif évaluant la contamination radioactive à l'emplacement d'essai nucléaire à Semipalatinsk, au Kazakhstan.
Le prix a été présenté aux gagnants par , l'Ambassadeur Minuto Rizzo de l'OTAN, qui s'est dirigé à la valeur de ce projet comme bon exemple de l'excellence dans la coopération pour laquelle le prix est attribué.
Le laboratoire radiologique de haute qualité qui a été installé sous ce projet à l'université nationale kazakh de Farabi d'Al dans Almaty, fournit au pays des possibilités nécessaires pour analyser des risques de rayonnement. Le professeur Burkitbayev etle professeur Priest ont travaillé ensemble extrêmement bien en conduisant une activité exigeante.Chacun se dirige vers le haut d'une équipe de scientifiques qui ont travaillé ensemble étroitement en conduisant la recherche. Le projet de l'OTAN a été une aide en établissant et en augmentant ces équipes au Royaume-Uni et Kazakhstan et en les rendant plus efficaces, en vue d'établir un réseau international. Le prix se compose d'une concession €10,000 à chacun des gagnants pour soutenir leurs autres recherches, accompagné dun certificat officiel etd' un trophée en cristal spécial.

jeudi, mars 22, 2007

Visite historique du Premier Ministre du Japon,Mr. Shinzo Abe au siége de l'Otan



Aujourd'hui,12 janvier 2007, le Premier Ministre japonais ,Abe, a fait une visite historique aux sièges de l'OTAN, le premier par un chef de gouvernement japonais. Le premier ministre a tenu la première fois une réunion bilatérale avec le sécrétaire général, et a ensuite rencontré le Conseil atlantique du nord. L'intérêt du Japon est exprimé par Abe d' établire une association plus forte avec l'OTAN, politiquement et en pratique -- un intérêt fait écho et accueilli par l'alliance. L'OTAN a également fait bon accueil à l'annonce du
Premier Ministre Abe que le Japon augmenterait son rôle déjà substantiel en Afghanistan en soutenant directement les équipes provinciales de la reconstruction de l'OTAN, par exemple dans les secteurs de l'aide humanitaire. Toutes les parties ont convenu que l'OTAN et le Japon partagent un intérêt pour une coopération plus profonde de défendre des valeurs partagées dans un monde où les menaces de sécurité -- telles que la menace posée par le missile du nord et les programmes nucléaires de la Corée -- sont transnationales .



Discours du Premier Ministre, Mr. ABE,au Conseil de l'Otan.





Monsieur le Sécrétaire Général, merci de votre accueil chaleureux.
Vos excellences les ambassadeurs, les mesdames et les messieurs.
Il est avec grand plaisir et un sens profond de l'histoire que je viens ici en tant que Premier Ministre japonais pour m'adresser au Conseil atlantique du nord, étant également le premier chef de gouvernement japonais à venir après la deuxième guerre mondiale.
Au départ, permettez-moi d'énoncer quelque chose qui est art de l'auto-portrait-evident : Le Japon est prêt à effectuer ce qui est exigé de lui au niveau international. Et, ce faisant, le Japon doit identifier les meilleures synergies avec les associés semblables autour du globe.

Excellences, Mes félicitations sont dues pour le succès du sommet à Riga.
Je fais bon accueil à l'engagement des chefs de l'OTAN pour augmenter des liens avec les démocraties non-OTAN, telles que le Japon. Le Japon et l'OTAN sont des associés. Nous avons en commun des valeurs de principe fondamentaux telles que : la liberté, la démocratie, les droits de l'homme et la règle de la loi. Il est seulement normal que nous coopérions à protéger et à favoriser ces valeurs. Mon gouvernement est investi pour renforcer la stabilité et la prospérité du monde basé sur les valeurs fondamentales que j'ai juste mentionnées. Pour sa part, l'OTAN élargit le cercle de la liberté par une expansion d'adhésion et d'associations. Le Japon et l'OTAN partagent un bon sens de la responsabilité vers des défis globaux. Nous devons maintenant travailler ensemble plus que jamais en partageant nos possibilités, car nous travaillons pour consolider la paix face au conflit.
Pendant la décennie passée, le Japon a entrepris des activités de coopération de paix dans les endroits divers comprenant le Cambodge, la Mozambique, le Timor est, l'Océan Indien et l'Irak. Nous avons également conduit des efforts de soulagement de désastre au Pakistan, fonctionnant côte à côte avec les forces de l'otan. Depuis le premier ministre devenant, j'ai dit clairement aux japonais que mon gouvernement développera et effectuera une politique étrangère proactive, et que le Japon devrait jouer un rôle signicatif au niveau globale.
Dans cette approche, le Japon est désireux de collaborer avec l'OTAN, construisant un sentiment de confiance.
Il y a juste trois jours, j'ai élevé l'agence de la défense du Japon à un ministère au pair avec d'autres ministères centraux. Le nouveau ministère de la défense est prêt à accomplir ses fonctions et à accorder la priorité élevée de paix d'activités internationales de coopération à côté de la défense nationale. Maintenant, mon administration discute la meilleure forme de coopération internationale de paix, y compris un cadre juridique général pour la participation des forces du Japon art de l'auto-portrait-defense et du personnel civil. Tout en adhérant aux principes de la constitution, le Japonais ne lancera plus loin des activités d'outre-mer de mise en oeuvre impliquant le SDF, s'il est pour la paix et la stabilité internationales. Il est dans cet esprit que le Japon a engagé dans des opérations de SDF en Irak et dans l'Océan Indien. Malgré nos efforts vigoureux, il y a certains endroits où nous devons encore atteindre nos buts. Profondément à mon coeur je penserai toujours à ces membres de famille qui ont perdu les leurs ont aimé ceux tout en exécutant leurs missions.
Pour ce qui concerne l'Afghanistan, je me rends compte des obstacles qui doivent être surmontés. Toujours, je continuerai à donner à mes citoyens japonais de camarade un message très simple : Le Japon investit à l'avenir de l'Afghanistan parce que sa stabilité est essentielle au Japon et le monde.
Dans l'Océan Indien, les navires maritimes japonais de force de art de l'auto-portrait-defense avaient fourni le carburant à la liberté durable en fonction participante de pays, y compris neuf Etats membres de l'OTAN. Le Japon a donné 1.1 milliard de dollars d'USA pour l'aide de reconstruction. Nous avons fourni Kaboul, Kandahar et Bamian, pour appeler quelques uns, avec des centaines de salles de classe. Nous faisons ceci parce que nous savons que chaque école que nous reconstruisons est un autre rayon d'espoir pour les enfants de l'Afghanistan. La force et le Japon d'aide de sécurité internationale ont combiné des ressources pour réintégrer dans d'anciens soldats afghans de la vie 60.000 civils. Chaque père qui retourne à la maison en conséquence est une balise d'espoir pour les familles afghanes. Nos prochains chargent doivent démanteler les milices illégales de plus de 125.000 combattants.
Je suis d'accord entièrement avec beaucoup de ce que le sommet de l'OTAN Riga a déclaré, et partage votre avis qu'il ne peut y avoir aucune sécurité en Afghanistan sans développement. Je partage également votre opinion sur la nécessité d'augmenter la collaboration entre l'OTAN et ses associés, y compris le Japon. Sur cette base, je voudrais réaffirmer l'engagement plein du Japon en Afghanistan. D'abord, nous mettrons en application davantage d'aide équivalente à 300 millions de dollars d'USA pour accomplir notre engagement fait à la conférence de Londres. Ce doit soutenir la stratégie afghane de développement national, dans les secteurs tels que la construction de route et d'aéroport aussi bien que le développement agricole. En second lieu, nous augmenterons l'aide dans le secteur de la sécurité. Travaillant étroitement avec l'OTAN, nous effectuerons vigoureusement la lutte aux groupes armés illégaux. Nous mettrons également l'accent sur la réalisation de forces afghanes de police. Troisièmement, nous intensifierons la coopération avec les activités humanitaires des équipes provinciales de la reconstruction de l'OTAN.
Mon gouvernement recommande fortement le rôle important que PRTs jouent dans des régions éloignées de l'Afghanistan. Le Japon explorera plus plus loin des synergies plus profondes entre nos activités d'aide et ceux menées par PRTs dans des secteurs tels que l'éducation de base, aussi bien que la santé médicale et. À cette fin, le Japon participera activement au groupe de contact sur l'Afghanistan, dont l'établissement a été proposé au sommet de Riga. Quatrièmement, nous jouerons un plus grand rôle dans le combat contre des narcotiques et le terrorisme en renforçant les possibilités de commande de frontière du gouvernement afghan, en collaboration avec l'Allemagne, des ETATS-UNIS et de l'EU.

Excellences, dans le monde d'aujourd'hui, des situations d'un côté du globe peuvent facilement être attachées aux développements de l'autre. C'est sur cette base que nous avons un souci concernant les situations dans les pays tels que l'Iran, le Soudan, l'Afghanistan et l'Irak, pour appeler juste quelques uns. Je crois que c'est également la raison que votre organisation a pris la question de l'essai nucléaire du nord de la Corée, qui est étroitement lié à l'issue nucléaire de l'Iran. Le régime coréen du nord a lancé les missiles ballistiques et a d'airain déclaré qu'il a effectué un essai nucléaire. D'ailleurs, il a également enlevé un certain nombre de citoyens innocents du Japon, y compris puis une écolière 13-year-old. L'essai nucléaire du nord de la Corée constitue une menace grave non seulement à la paix et à la sécurité du Japon mais également à celle de l'Asie de l'Est et de la communauté internationale entière. C'est également un défi sérieux au régime de non-prolifération. Dans un mot, il est totalement inacceptable. Je crois que cette identification est partagée dans le monde entier : Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l'unanimité la résolution 1718 en réponse à l'acte audacieux de Pyong Yang. Cette résolution énumère les mesures que tous les Etats membres doivent effectuer vis-à-vis de la Corée du nord. Afin d'inviter la Corée du nord à abandonner tous les armes nucléaires et programmes nucléaires existants, tous les pays doivent mettre en application la résolution d'une façon concertée. À la dernière session des six entretiens de partie, la Corée du nord n'a montré aucune intention de jeter ses ambitions nucléaires et a refusé d'entrer dans des discussions substantives. Par conséquent, le besoin de mettre en application la résolution est maintenant plus grand que jamais. Le Japon a pris des mesures strictes sur notre propre initiative et selon des résolutions appropriées du Conseil de sécurité de l'ONU. En raison de telles mesures, le Japon des échanges interdit maintenant ou sévèrement de limite ou des transactions avec la Corée du nord en termes de commerce, des transactions financières, transport et mouvement des personnes. J'invite les pays membres de l'OTAN également pour prendre des mesures concrètes . La question des abductions par la Corée du nord est une violation grave des droits de l'homme de base et doit également être adressée conjointement par la communauté internationale. De ce point de vue, je fais bon accueil à l'adoption de la résolution concernant la situation des droits de l'homme en Corée du nord à l'Assemblée générale de l'ONU. Nous avons avec succès coopéré avec les pays membres de l'OTAN vers son adoption, et je voudrais exprimer ma satisfaction pour ceci. Quelques déserteurs et abductees coréens du nord ont témoigné à avoir vu quelques victimes de l'abduction des pays européens. J'invite tous les pays membres de l'OTAN pour inviter la Corée du nord à prendre des mesures sincères vers la résolution de cette issue. Dans quelques jours, je voyagerai aux Philippines pour m'occuper du deuxième sommet de l'Asie de l'Est. La région asiatique subit le changement dynamique, et le Japon est commis à jouer un rôle proactif en favorisant la croissance et la stabilité régionales.
l'Asie de l'Est, Chine nous présente de grandes occasions toutes. Nous identifions entièrement le rôle responsable à jouer dans la région par la Chine. J'étais d'accord avec les chefs chinois pendant ma visite là en octobre que nos nations doivent établir un rapport mutuellement salutaire basé sur des intérêts stratégiques communs. Nous devons comprendre, cependant, qu'il y a quelques incertitudes entourant la Chine, telle que ses dépenses de défense croissantes et manque continu de transparent. Nous devons prêter une attention particulière au futur de cette nation. Et nous devrions continuer à avoir le dialogue avec le gouvernement chinois pour la responsabilité accrue qu'il peut partager avec nous, pour améliorer l'environnement régional de sécurité. Les associés partageant des valeurs fondamentales devraient augmenter la coopération à cet effet.
Le Japon et l'OTAN devraient maintenant se déplacer dessus à une nouvelle phase de coopération. Sous ma conduite, le gouvernement du Japon a déjà commencé à étendre le fond pour de futures relations augmentées avec l'OTAN. Il y a pièce suffisante pour que nous combinent la notre connaissance et expérience pour aider dans les secteurs tels que le bâtiment de paix, la reconstruction et le soulagement de désastre. En effet, les membres de mon coffret et leur personnel attendent avec intérêt de rencontrer leurs contre-parties de l'OTAN de façon régulière. Ils sont également désireux de participer activement aux réunions de consultation de l'OTAN sur des secteurs spécifiques d'intérêt commun. Je crois que le prochain rond des consultations du niveau la Japon-OTAN élevé prévues en mars à Tokyo sera une bonne occasion d'établir nos plans pour davantage de coopération. Excellences, Je voudrais conclure par le rappel de tout vous de notre devoir vers de futures générations. Nous devons élever la démocratie dans les endroits où elle émerge ; consolident le respect pour des droits de l'homme où il est supprimé ; et espoir d'offre pendant un futur plus lumineux dans les situations où les gens rapportent au désespoir. Notre but est de créer un monde plus sûr où chaque individu peut vivre avec fierté. Pour faire à ce but une réalité, nous devons être bâti dynamique, et jamais de crainte outre des dispositifs d'accrochage du dogme que nous avons longtemps pris pour accordé. Mon pays est prêt à répondre aux espérances se levantes du monde pour notre rôle augmenté dans la communauté internationale.
Ma vision de noyau pour le futur Japon est "un beau pays" qui est ouvert de monde et prépare pour relever les défis qui viennent à notre rencontre. Sous mes conseils, le Japon continuera à avancer un programme des réformes et des initiatives pour réaliser cette vision. Le travail qui se trouve en avant est simplement trop grand pour permettre le Japon et l'OTAN le luxe de prendre différentes voies. Bâtir sur nos efforts passés, nous devons travailler ensemble pour assurer un futur paisible et sur.
Merci infiniment de votre attention aimable.

mercredi, mars 21, 2007

Nouveau commandant de l'ISAF à Kaboul



KABOUL, Afghanistan (4 février) - Gen. Dan McNeill a assumé le commandement de l'ISAF en présence de président Hamid Karzai, pendant un changement de cérémonie de commande ce matin au QG ISAF. Le passage du fanion symbolique d'ISAF du Général Richards au Général McNeill, flanqué d'une garde d'honneur d'ISAF, a marqué le changement du commandement. Une fois son nouveau rôle assumé , le Général McNeill a félicité les efforts du Président Karzai et du Général Richards et a réaffirmé l'engagement de l'ISAF pour faciliter la reconstruction de l'Afghanistan.

mercredi, janvier 03, 2007

Déclaration du Sommet de Riga






Les Chefs d'État et de gouvernement participant à la réunion du Conseil de l'Atlantique Nord tenue à Riga ont
declarée :



  1. Nous, chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord, réaffirmons aujourd’hui à Riga notre détermination à relever les défis de sécurité du XXIe siècle et à défendre nos populations et nos valeurs communes, tout en conservant comme finalité première de notre Alliance une défense collective forte. Nos vingt-six pays sont unis dans la démocratie, les libertés individuelles et la primauté du droit, et ils sont fidèles aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies.
  2. Le principe de l’indivisibilité de la sécurité des Alliés est fondamental, et notre solidarité nous donne la force de relever ensemble de nouveaux défis. Dans l’environnement de sécurité en pleine mutation qui est celui d’aujourd’hui, nous sommes confrontés à des menaces complexes, et parfois liées entre elles, comme le terrorisme, qui prend de plus en plus des dimensions mondiales et dont les effets sont de plus en plus meurtriers, et la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs, ainsi que les défis qui découlent de l'instabilité due aux États faillis ou en déliquescence. Le rôle vital de l'OTAN en tant que forum essentiel de consultation sur la sécurité entre les Alliés nord-américains et européens n’en a que plus de prix. Cela souligne l’importance de l’action commune face à ces menaces, y compris dans nos opérations de réponse aux crises sous mandat de l’ONU. Cela montre aussi toute l’importance que revêt la poursuite de la transformation des capacités et des relations de l’Alliance, qui porte notamment sur les opérations et missions, un investissement conséquent dans des capacités renforcées, et une coopération plus étroite avec nos partenaires, avec d’autres pays et avec d’autres organisations. Nous avons aujourd’hui entériné notre Directive politique globale, qui fournit un cadre et des orientations politiques pour la poursuite de la transformation de l'OTAN, en définissant, pour les dix à quinze prochaines années, les priorités applicables à l’ensemble des questions de capacités, disciplines de planification et activités de renseignement de l’Alliance.
  3. De l'Afghanistan aux Balkans et de la Méditerranée au Darfour, dans le cadre de six missions et opérations très difficiles dans trois régions géographiques, nous faisons progresser la paix et la sécurité et nous sommes côte à côte avec ceux qui défendent nos valeurs communes de démocratie et de liberté, telles qu’elles sont inscrites dans le Traité de Washington. Nous travaillons en étroite coopération avec nos partenaires et d’autres pays dans ces entreprises. Nous rendons hommage au professionnalisme et au sens du devoir des quelque cinquante mille femmes et hommes de pays alliés et d'autres pays qui œuvrent à ces tâches et nous exprimons notre profonde sympathie aux familles et aux proches de ceux qui ont été blessés ou qui ont donné leur vie.
  4. Nous soutenons le gouvernement du président Karzaï et le peuple afghan, qui cherchent à fonder une société stable, démocratique et prospère, libérée du terrorisme, des stupéfiants et de la peur, assurant sa propre sécurité et en paix avec ses voisins. Les Afghans ont accompli beaucoup ces cinq dernières années. Des institutions démocratiquement élues sont en place et, avec la mise en œuvre de stratégies nationales de reconstruction et de développement, des millions de personnes voient leur vie améliorée. Nous envisageons un rôle de soutien dans la durée pour aider les autorités afghanes, en coopération avec d'autres acteurs internationaux.
  5. Contribuer à la paix et à la stabilité en Afghanistan est la priorité essentielle de l'OTAN. En coopération avec les forces de sécurité nationales afghanes et en coordination avec d’autres acteurs internationaux, nous continuerons d'aider les autorités afghanes à assumer leurs responsabilités en matière de sécurité, de stabilité et de reconstruction dans tout le pays grâce à la mission de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS), dirigée par l'OTAN sous mandat des Nations Unies, dans le respect du droit international et en déployant tous nos efforts pour éviter qu'il soit porté préjudice à la population civile. Nous réaffirmons la grande solidarité de notre Alliance, et nous nous engageons à faire en sorte que la FIAS dispose des forces, des ressources et de la souplesse nécessaires pour que la mission continue d’être un succès. En outre, le gouvernement afghan et l’OTAN œuvrent ensemble à l’établissement d’institutions de défense placées sous contrôle démocratique. Nous sommes convenus aujourd’hui d’accroître notre soutien à la formation et à la poursuite du développement de l'armée nationale afghane, et avons décidé d'apporter des contributions nationales plus importantes à l'entraînement de la police nationale afghane. Nous nous félicitons de la contribution que des partenaires et d’autres pays continuent d'apporter à la FIAS et nous encourageons tous les membres de la communauté internationale à contribuer à cet effort essentiel.
  6. Il ne saurait y avoir de sécurité en Afghanistan sans développement, ni de développement sans sécurité. Dans le Pacte pour l'Afghanistan, conclu avec la communauté internationale en début d'année, le peuple afghan a défini ses objectifs dans les domaines de la sécurité, de la bonne gouvernance et du développement. De plus en plus, les équipes de reconstruction provinciales sont à la pointe des efforts de l’OTAN, soutenues par des forces militaires capables d'assurer la sécurité et la stabilité nécessaires pour favoriser les activités civiles. Guidés par le principe de l’appropriation par la population locale, nos pays soutiendront la stratégie nationale de développement du gouvernement afghan et les efforts de ce dernier pour mettre en place une capacité civile et développer ses institutions. Nous encourageons d’autres pays et organisations internationales, notamment les Nations Unies et la Banque mondiale, à faire de même. L’OTAN jouera pleinement son rôle mais ne saurait assumer la charge à elle seule. Nous nous félicitons des efforts des pays donateurs, de l'Union européenne (UE) et d'autres organisations internationales visant à accroître leur soutien. Nous nous félicitons aussi des mesures déjà prises par la communauté internationale pour améliorer la coordination des activités civiles et militaires, y compris le dialogue entre les capitales et les organisations internationales, et nous sommes convaincus de la nécessité de poursuivre dans cette voie. Nous encourageons les Nations Unies à assumer un rôle prépondérant à cet égard à l'appui du gouvernement afghan.

  1. Nous soutenons le gouvernement afghan dans l’action qu’il mène pour exercer son autorité de manière résolue, y compris jusque dans les provinces, en renforçant l’état de droit, en agissant de manière énergique contre la corruption et en prenant des mesures fermes contre le trafic de stupéfiants. Nous reconnaissons également la nécessité de désorganiser les réseaux qui assurent le financement, l’approvisionnement et l’équipement des terroristes qui menacent le gouvernement et la population de l’Afghanistan. Nous reconnaissons le lien entre les stupéfiants et les insurgés en Afghanistan et nous continuerons de soutenir le gouvernement afghan dans sa lutte antidrogue, dans le cadre du mandat de la FIAS.
  2. Nous appelons tous les voisins de l’Afghanistan à soutenir par une action résolue les efforts du gouvernement afghan pour faire de ce pays un État stable et démocratique, à l’intérieur de frontières sûres. Nous encourageons en particulier une coopération étroite entre l'Afghanistan, le Pakistan et l'OTAN, notamment dans le cadre de la Commission tripartite.
  3. Au Kosovo, une solide présence de la KFOR sous mandat de l’ONU a été essentielle pour aider à maintenir la sécurité et pour promouvoir le processus politique. L’OTAN restera prête à réagir rapidement si les conditions de sûreté et de sécurité venaient à être menacées. Nous jouerons notre rôle dans l'application des dispositions de sécurité d'un règlement et coopérerons étroitement avec la population du Kosovo, l'UE et d'autres acteurs internationaux pour promouvoir la stabilité et aider à la mise en place au Kosovo d'un système de sécurité sous contrôle démocratique, représentatif sur le plan ethnique et dont la légitimité soit reconnue sur l'ensemble du territoire. Nous attachons une grande importance à l'application des normes, en particulier pour ce qui concerne la sauvegarde des droits des minorités et des communautés et la protection des sites historiques et religieux, ainsi qu’à la lutte contre la criminalité et la corruption. Nous soutenons sans réserve l'envoyé spécial des Nations Unies, M. Martti Ahtisaari, dans ses efforts pour faire aboutir le processus, et nous appelons toutes les parties à travailler avec lui de manière constructive, à faire preuve de souplesse dans le processus, à respecter les normes approuvées sur le plan international et à participer aux institutions locales. Cela devrait aboutir à un règlement qui améliore la stabilité en Europe du Sud-Est, renforce les perspectives d'intégration de l’ensemble de la région dans les institutions euro-atlantiques et soit acceptable pour le peuple du Kosovo. Comme en Afghanistan, la réussite au Kosovo dépendra d’un effort concerté. Par conséquent, l’action de l’OTAN pour créer un environnement sûr continuera d’être coordonnée avec les activités de l'ONU, de l'UE et de l'OSCE visant à instaurer une bonne gouvernance et à soutenir les réformes.
  4. L’expérience acquise en Afghanistan et au Kosovo montre que les défis d’aujourd’hui demandent de la part de la communauté internationale une approche globale mettant en œuvre une vaste gamme d’instruments civils et militaires, dans le plein respect du mandat et de l'autonomie de décision de tous les acteurs, et fournit des précédents pour cette approche. C'est pourquoi, tout en reconnaissant que l'OTAN n'a pas besoin de développer des capacités destinées strictement à des fins civiles, nous avons aujourd'hui chargé le Conseil en session permanente d'établir, pour les réunions des Ministres des affaires étrangères d'avril 2007 et des Ministres de la défense de juin 2007, des propositions pragmatiques pour une application plus cohérente des instruments de gestion des crises propres à l'OTAN et pour une amélioration de la coopération pratique à tous les niveaux, avec les partenaires, l’ONU et d'autres organisations internationales compétentes, les organisations non gouvernementales et les acteurs locaux, dans la planification et la conduite des opérations en cours et des opérations futures en tant que de besoin. Ces propositions devraient tenir compte des enseignements qui se dégagent et prévoir des options souples pour l'adaptation des procédures de planification militaire et politique à l'OTAN en vue de renforcer l’interface civilo-militaire.
  5. La politique de l'OTAN en matière de partenariats, de dialogue et de coopération est essentielle à la réalisation de l'objectif et des tâches de l'Alliance. Elle a favorisé l’établissement de relations solides avec les pays du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), du Dialogue méditerranéen (DM) et de l'Initiative de coopération d'Istanbul (ICI), ainsi qu'avec les pays de contact. Les partenariats de l’OTAN, dont l’utilité ne se dément pas, contribuent à la stabilité et à la sécurité dans l’ensemble de la région euro-atlantique et au-delà. Les missions et opérations de l’OTAN ont également démontré l’importance politique et opérationnelle de ces relations : dix-huit pays extérieurs à l’Alliance fournissent des forces et apportent un soutien pour nos opérations et missions, et d'autres se sont dits intéressés par une coopération plus étroite avec l’OTAN.
  6. Dans cet esprit, nous chargeons le Conseil en session permanente de poursuivre le développement de cette politique, et en particulier :
    • d'exploiter pleinement les potentialités politiques et pratiques des programmes de coopération existants de l'OTAN - CPEA/Partenariat pour la paix (PPP), DM et ICI - et de ses relations avec les pays de contact, conformément aux décisions du Sommet d'Istanbul ;
    • de donner une plus grande pertinence opérationnelle aux relations avec les pays non membres de l'OTAN, y compris les pays de contact intéressés, et en particulier de renforcer l'aptitude de l'OTAN à travailler avec ceux des contributeurs actuels et potentiels à ses opérations et missions qui partagent nos intérêts et nos valeurs ;
    • de rendre l’OTAN mieux à même de fournir des avis pratiques et une assistance s’agissant d’aspects de la réforme liés à la défense et à la sécurité dans les pays et les régions où elle est engagée.
  7. Ensemble, nous poursuivrons ces objectifs, sous réserve de décisions du Conseil de l’Atlantique Nord :
    • en procédant, avec les pays du PPP, à des consultations plus ciblées et reflétant mieux les priorités, y compris par l’adaptation du processus du CPEA et par une utilisation complète des différentes configurations de l’interaction de l’OTAN avec les Partenaires, comme cela est prévu dans le Document de base du CPEA et comme il en a été convenu aux Sommets de Prague et d’Istanbul ;
    • en permettant à l’Alliance de tenir des réunions ad hoc, en fonction des événements, avec les pays qui contribuent à nos opérations et nos missions, ou qui les soutiennent, sur les plans politique, militaire ou autre, ainsi qu’avec les pays qui sont des contributeurs potentiels, compte tenu des intérêts qu’ils ont spécifiquement dans des régions où l’OTAN est engagée. Cela se fera par l’adoption de configurations souples en vue de la tenue de réunions de consultation des Alliés avec un ou plusieurs partenaires intéressés (membres du CPEA, pays du DM ou de l’ICI) et/ou les pays de contact intéressés, selon les principes de l’inclusivité, de la transparence et de l’autodifférenciation ;
    • en renforçant la capacité de l’OTAN à travailler efficacement avec divers pays en ouvrant, au cas par cas, à nos partenaires du DM et de l’ICI, ainsi qu’aux pays de contact intéressés, l’examen de certains des outils de partenariat actuellement à la disposition des pays du CPEA.
  8. Nous continuerons de suivre de près la manière dont tous les Partenaires tiennent leurs engagements s’agissant des valeurs et des principes qu’ils ont adoptés en adhérant au CPEA et au PPP. Nous rappelons le droit qu’a tout Partenaire de solliciter la tenue de consultations avec l’Alliance. Nous nous félicitons des progrès accomplis par les pays ayant souscrit à un plan d’action individuel pour le Partenariat et les encourageons à poursuivre leurs réformes. Nous saluons les initiatives visant à renforcer la coopération, la sécurité et la stabilité dans la région de la mer Noire et nous continuerons de soutenir les efforts régionaux à cette fin.
  9. Nous nous félicitons des progrès accomplis dans la mise en place du cadre plus ambitieux et plus large pour le Dialogue méditerranéen approuvé au Sommet d'Istanbul, et nous y restons attachés, y compris au travers des décisions que nous avons prises aujourd’hui.
  10. Nous comptons aussi appliquer l’approche pragmatique nouvelle que nous avons adoptée aujourd’hui pour renforcer notre relation avec les pays du DM et de l’ICI ainsi qu’avec les pays de contact intéressés.
  11. Depuis le Sommet d’Istanbul, les compétences de l’OTAN en matière de formation se sont encore développées tandis que notre partenariat avec les pays de la région du Moyen-Orient élargi a mûri et a gagné en importance pour les opérations et les missions de l’OTAN. C’est pourquoi nous avons lancé aujourd’hui l’initiative OTAN de coopération en matière de formation pour la modernisation des structures de défense et la formation des forces de sécurité. L’Alliance se tient prête à partager ses compétences en matière de formation, dans un esprit de coappropriation et en tenant compte des ressources disponibles, avec les partenaires de la région du Moyen-Orient élargi qui prennent part au DM ou à l’ICI. Par une approche évolutive et progressive fondée sur les structures et programmes existants, nous allons mettre en place au profit de nos partenaires et des pays de l’OTAN un réseau d’activités OTAN de formation qui s’étend. Une première phase consistera à élargir la participation de ces partenaires dans le cadre des programmes OTAN pertinents d’entraînement et de formation, des activités de partenariat et des installations d’entraînement des Alliés d’une manière qui réponde aux besoins des Alliés et des partenaires, ainsi qu’à établir un département du Moyen-Orient au Collège de défense de l’OTAN. Dans une deuxième phase, l’OTAN pourrait envisager de soutenir la création d’un centre de coopération pour la sécurité dans la région, qui appartiendrait aux pays du DM et de l’ICI, avec un financement régional et une aide de l’OTAN. Une décision sur la contribution à la création d’un centre ainsi soutenu par l’OTAN serait fondée sur des considérations politiques générales, sur un travail préparatoire approprié au niveau de l’Alliance et avec les partenaires, et sur l’expérience acquise, à tous égards, lors de la première phase. Diverses sources de financement, y compris un financement volontaire, par exemple les fonds d’affectation spéciale, seront envisagées. Nous escomptons que cette initiative sera mise en œuvre en temps utile, en concertation étroite avec nos partenaires.
  12. Tous les Alliés continuent de contribuer à la mission de l’OTAN en Iraq qui, conformément à la résolution 1546 du Conseil de sécurité des Nations Unies, soutient les forces de sécurité iraquiennes en assurant leur formation, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, en complétant leur équipement, ou en alimentant des fonds d’affectation spéciale. Notre mission de formation porte témoignage de notre soutien au peuple iraquien et à son gouvernement, ainsi que de notre attachement à la stabilité, au développement démocratique, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République d’Iraq, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies. En réponse à une demande du Premier ministre iraquien, nous avons demandé aux autorités militaires de l’OTAN de définir des options concernant la fourniture d’un soutien additionnel aux forces de sécurité iraquiennes, sous la forme de formations spécialisées, dans la mesure où des compétences militaires sont requises, dans le cadre du mandat de la mission OTAN de formation en Iraq. Nous montrons ainsi que nous restons déterminés à aider l’Iraq à mettre en place des forces de sécurité multiethniques efficaces dans la durée.
  13. Nous sommes profondément préoccupés par la poursuite des combats au Darfour et par la dégradation de la situation humanitaire, et nous appelons toutes les parties à respecter le cessez-le-feu. Nous nous inquiétons des incidences du conflit au niveau régional. Nous nous félicitons des conclusions de la réunion tenue le 16 novembre 2006 à Addis-Abeba en vue d’une mission de maintien de la paix menée conjointement par l’Union africaine (UA) et les Nations Unies et nous exhortons le gouvernement soudanais à les appliquer. L’OTAN continue d’apporter un soutien à la mission menée actuellement par l’UA et est disposée, après consultation avec l’UA et accord de celle-ci, à élargir ce soutien. L’Alliance est attachée à une coordination continue avec tous les acteurs concernés, en particulier l’UA, l’ONU et l’UE, y compris au sujet d’un éventuel soutien à une mission de suivi sous la forme de moyens de transport aérien et de formations.
  14. Nous condamnons avec force le terrorisme, quelles qu’en soient les motivations ou les manifestations, et nous le combattrons ensemble aussi longtemps qu’il le faudra, conformément au droit international et aux principes des Nations Unies. L'Alliance continue d’offrir une dimension transatlantique essentielle à la réponse au terrorisme. L’opération Active Endeavour, notre opération maritime en Méditerranée, continue d’apporter une contribution importante à la lutte contre le terrorisme, et nous nous réjouissons du soutien offert par des pays partenaires, qui en a encore renforcé l’efficacité. Nous restons attachés au dialogue et à la coopération avec nos partenaires et avec d’autres organisations internationales pour lutter contre le terrorisme, et nous réitérons notre détermination à protéger nos populations, nos territoires, nos infrastructures et nos forces contre les conséquences d’attentats terroristes. Nous saluons les initiatives de l’OTAN en matière de défense contre le terrorisme, y compris le développement de technologies de pointe pour lutter contre les menaces terroristes, comme la protection des forces alliées en Afghanistan contre les engins explosifs improvisés. Nous appelons les Alliés à continuer de développer et à mettre pleinement en œuvre leurs capacités nationales dans ce domaine important, et à renforcer l’aptitude de l’Alliance à partager les informations et les données du renseignement sur le terrorisme, en particulier à l'appui des opérations de l'OTAN.
  15. Nous sommes favorables à la promotion de valeurs communes, de la réforme et du dialogue entre les différents peuples et cultures. À cet égard, nous prenons acte de l’Initiative sur une Alliance des civilisations lancée par le Secrétaire général des Nations Unies, ainsi que de l'Initiative « Forum pour l'avenir » du G8.
  16. La poursuite de la transformation de la défense est essentielle pour permettre à l’Alliance de rester capable de mener à bien toute la gamme de ses missions, y compris la défense collective et les opérations de réponse aux crises. Les opérations que nous menons en Afghanistan et dans les Balkans confirment que l'OTAN a besoin de forces modernes et hautement performantes - des forces capables de se déployer rapidement partout où elles sont nécessaires, sur décision du Conseil de l'Atlantique Nord. Dans le prolongement des décisions que nous avions prises aux Sommets de Prague et d'Istanbul, beaucoup a déjà été fait pour améliorer la capacité et l'employabilité des forces de l'Alliance. Nous renforcerons encore les capacités conformément aux orientations et aux priorités de la Directive politique globale.
  17. La création de la Force de réaction de l’OTAN (NRF), qui a aujourd’hui atteint sa capacité opérationnelle finale, a été un événement d’importance majeure. Cette force joue un rôle essentiel dans la réaction de l’Alliance à une crise qui surviendrait subitement. Elle sert aussi de catalyseur pour la transformation et l'interopérabilité et améliorera la qualité globale de nos forces armées, non seulement pour l’OTAN, mais aussi pour l’UE, pour l’ONU ou pour nos pays. Nous soutenons l’amélioration de la mise en œuvre du concept agréé pour la NRF par des mécanismes destinés à renforcer le processus de constitution des forces à long terme et la prise de mesures permettant une approche plus durable et plus transparente pour maintenir la capacité de la Force dans l'avenir.
  18. L’adaptation de nos forces doit se poursuivre. Nous avons entériné une série d’initiatives visant à accroître l’aptitude de nos forces à répondre aux menaces et défis de notre époque. Il s'agit notamment :
    • d’améliorer notre aptitude à mener et à soutenir des opérations expéditionnaires interarmées multinationales loin du territoire national, avec un soutien faible ou nul de la part du pays hôte, pendant des périodes prolongées. Pour ce faire, il faut disposer de forces pleinement déployables, soutenables et interopérables, ainsi que des moyens voulus pour les déployer ;
    • de s’engager à augmenter les moyens de transport aérien stratégique, essentiels au déploiement rapide des forces, afin de remédier aux insuffisances persistantes recensées dans ce domaine. Au nombre des initiatives multinationales de membres de l’OTAN et de Partenaires figurent la solution intérimaire pour le transport aérien stratégique, déjà opérationnelle, l’intention exprimée par un consortium de mettre en commun des moyens de transport aérien C-17, et des offres de coordination des structures de soutien pour les moyens de transport aérien stratégique A-400M. Au plan national, des Alliés ont acquis ou prévoient d'acquérir un grand nombre d’avions C-17 et A-400M. Des progrès importants ont également été accomplis depuis le Sommet de Prague dans la fourniture collective de moyens de transport maritime ;
    • de lancer une initiative de transformation des forces d’opérations spéciales visant à accroître leur aptitude à s’entraîner et opérer ensemble, notamment en améliorant les capacités en équipements ;
    • de garantir l'aptitude à apporter un soutien militaire aux opérations de stabilisation et aux efforts de reconstruction dans toutes les phases d'une crise, comme le veut et le précise la Directive politique globale, sur la base des enseignements qui ont été tirés ou qui se dégagent des opérations en cours concernant la valeur ajoutée d’un tel soutien militaire ;
    • de s’employer à développer une capacité en réseau de l’OTAN pour partager les informations, les données et les éléments du renseignement d’une façon fiable et sûre, qui ne retarde pas les opérations de l'Alliance, tout en améliorant la protection de nos systèmes informatiques clés contre les cyberattaques ;
    • d’activer un centre de fusion des données du renseignement pour améliorer le partage des informations et des données du renseignement dans le cadre des opérations de l’Alliance ;
    • de poursuivre les progrès dans le programme de capacité alliée de surveillance terrestre, en vue de parvenir à des capacités réelles de soutien des forces de l'Alliance ;
    • de poursuivre les efforts visant à développer des capacités de lutte contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires ;
    • de transformer l'approche alliée de la logistique, notamment par un plus grand recours à des solutions multinationales ;
    • de veiller à ce que la structure de commandement soit légère, efficiente et plus efficace ;
    • de la signature du premier grand contrat portant sur un système de défense active multicouche contre les missiles balistiques de théâtre, qui constitue une avancée majeure sur la voie de la protection des forces déployées par l’OTAN.
  19. À Prague, nous avons mis en chantier une étude de faisabilité sur la défense antimissile en réaction à la menace croissante que représentent les missiles. Cette étude vient d’être achevée, ce dont nous nous félicitons. Elle conclut que la défense antimissile est techniquement faisable dans le cadre des hypothèses et des limites de l’étude. Nous avons demandé que les travaux se poursuivent sur les implications politiques et militaires de la défense antimissile pour l’Alliance, avec notamment une actualisation sur les développements dans le domaine de la menace liée aux missiles.
  20. Nous entendons continuer de fournir, individuellement et collectivement, les ressources nécessaires pour permettre à notre Alliance de remplir les tâches que nous lui assignons. Par conséquent, nous encourageons les pays dont les dépenses de défense sont en diminution à arrêter cette tendance à la baisse et à s'efforcer d'accroître leurs dépenses de défense en termes réels. Comme indiqué dans la Directive politique globale, le développement des capacités ne sera pas possible sans l'engagement de ressources suffisantes. Ces ressources devraient être utilisées efficacement et concentrées sur les priorités définies dans la Directive politique globale.
  21. Nous entérinons la recherche d'une efficience et d'une efficacité plus grandes au siège de l'OTAN et au niveau de ses pratiques de financement.
  22. Dans les Balkans occidentaux, l’intégration euro-atlantique, sur la base de la solidarité et des valeurs démocratiques, demeure nécessaire pour garantir la stabilité à long terme. Cela exige une coopération dans la région, des relations de bon voisinage ainsi que la recherche de solutions mutuellement acceptables pour les questions en suspens.
  23. Le processus d’élargissement en cours à l’OTAN est une réussite historique qui a permis de faire avancer la stabilité, la paix et la coopération en Europe ainsi que la vision d’une Europe entière, libre et en paix. Conformément à notre engagement de garder l'Alliance ouverte à l'admission de nouveaux membres dans l'avenir, nous réaffirmons que l'OTAN reste ouverte à de nouveaux membres européens, aux termes de l'article 10 du Traité de l'Atlantique Nord. Le plan d’action pour l’adhésion (MAP) est une étape essentielle pour préparer les pays à une éventuelle adhésion à l’OTAN. Tous les pays européens démocratiques pourraient être pris en considération en vue de leur participation au MAP ou de leur admission, sous réserve d'une décision du Conseil de l’Atlantique Nord à chaque étape, en fonction des résultats de ces pays sur la voie de la réalisation des objectifs du Traité de l’Atlantique Nord. Nous demandons que nos Ministres des affaires étrangères gardent ce processus en permanence à l'examen et nous en rendent compte.
  24. Nous nous félicitons des efforts accomplis par l'Albanie, la Croatie et l'ex-République yougoslave de Macédoine (1) afin de se préparer à assumer les responsabilités et obligations liées au statut de membre. Nous félicitons ces pays pour les contributions croissantes qu’ils apportent aux opérations internationales de maintien de la paix et de sécurité, ainsi que pour les efforts qu'ils déploient en commun afin de faire progresser la coopération régionale. À notre prochain sommet, en 2008, l'Alliance a l'intention de lancer de nouvelles invitations, à l’adresse des pays qui satisferont aux normes de l'OTAN, axées sur les résultats, et qui seront en mesure de contribuer à la sécurité et à la stabilité euro-atlantiques.
  25. Nous nous félicitons des progrès qui ont marqué la conduite des élections législatives de juillet 2005 en Albanie. Il est d’une importance cruciale que des efforts soutenus soient faits pour lutter contre la corruption et la criminalité organisée. Nous encourageons ce pays à poursuivre ses progrès, en particulier pour ce qui concerne l’état de droit et les réformes de la défense.
  26. Nous nous félicitons de la pleine coopération de la Croatie avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et de ses progrès significatifs sur la voie des réformes dans les domaines politique, économique, de l'état de droit et de la défense, progrès qu’il convient de poursuivre, et nous encourageons ce pays à continuer de faire en sorte que ses aspirations à l'adhésion bénéficient d’un soutien accru de l'opinion publique.
  27. Nous nous félicitons du bon déroulement des élections législatives de 2006 dans l’ex-République yougoslave de Macédoine et des efforts énergiques que ce pays déploie pour approfondir les réformes dans les domaines politique, économique, de la défense, de l’état de droit et judiciaire, efforts qu’il convient de maintenir.
  28. Nous sommes fermement convaincus que la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie sont à même d'offrir d'utiles contributions à la stabilité et à la sécurité régionales. Nous soutenons sans réserve les processus de réforme en cours et appelons de nos vœux d’autres développements positifs dans la région sur la voie de l’intégration euro-atlantique.
  29. L’OTAN renforcera encore sa coopération en matière de réforme de la défense avec la Bosnie-Herzégovine et la Serbie, et offrira conseils et assistance au Monténégro pour la mise en place de ses capacités de défense.
  30. Compte tenu de l'importance de la stabilité à long terme dans les Balkans occidentaux et reconnaissant les progrès accomplis à ce jour par la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie, nous avons aujourd’hui invité ces trois pays à adhérer au Partenariat pour la paix et au Conseil de partenariat euro-atlantique. Ce faisant, nous réaffirmons l’importance que nous attachons aux valeurs et principes inscrits dans les documents de base du CPEA et du PPP, et nous attendons notamment de la Serbie et de la Bosnie-Herzégovine qu’elles coopèrent pleinement avec le TPIY. Nous suivrons de près leurs efforts respectifs à cet égard.
  31. Nous réaffirmons que l’Alliance poursuivra avec la Géorgie et l’Ukraine ses dialogues intensifiés couvrant toute la gamme des questions politiques, militaires, financières et de sécurité liées aux aspirations de ces pays à l’adhésion, sans préjudice de toute décision que prendrait l'Alliance, à terme.
  32. Nous réaffirmons l’importance du partenariat spécifique entre l’OTAN et l’Ukraine, dont on célébrera le dixième anniversaire l’année prochaine, et nous nous réjouissons des progrès accomplis dans le cadre de notre Dialogue intensifié. Nous apprécions les contributions substantielles de l’Ukraine à notre sécurité commune, notamment par sa participation à des opérations dirigées par l’OTAN et ses efforts visant à promouvoir la coopération régionale. Nous encourageons l’Ukraine à poursuivre sa contribution à la sécurité régionale. Nous sommes déterminés à continuer de l’aider, par une coopération pratique, dans la mise en œuvre de réformes de grande envergure, notamment dans les domaines de la sécurité nationale et de la défense, dans le secteur de l’industrie de défense et dans la lutte contre la corruption.
  33. Nous nous félicitons du lancement d’un dialogue intensifié avec la Géorgie ainsi que de la contribution de ce pays aux opérations internationales de maintien de la paix et de sécurité. Nous continuerons de collaborer activement avec la Géorgie pour l’aider dans son processus de réforme. Nous encourageons la Géorgie à poursuivre ses progrès sur la voie des réformes politiques, économiques et militaires, y compris dans le domaine judiciaire, ainsi que sur la voie de la résolution pacifique des conflits qui restent à régler sur son territoire. Nous réaffirmons qu’il est très important que toutes les parties de la région travaillent de manière constructive à la promotion de la paix et de la stabilité au niveau régional.
  34. Le partenariat OTAN-Russie demeure un élément stratégique pour promouvoir la sécurité dans la région euro-atlantique. À l’approche du dixième anniversaire de la signature de l'Acte fondateur et du cinquième anniversaire du Conseil OTAN-Russie (COR), en mai 2007, nous nous félicitons des progrès accomplis en ce qui concerne l'intensification du dialogue politique et de la coopération pratique entre l'OTAN et la Russie, et nous pensons que le programme de coopération exposé dans la Déclaration de Rome de mai 2002 n’a pas encore livré toutes ses potentialités. Il reste beaucoup à faire à cette fin, et nous appelons la Russie à s’associer à nous dans le renforcement de notre coopération sur les questions clés en matière de sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme. Nous comptons sur la ratification prochaine par la Russie de la Convention sur le statut des forces au titre du PPP, qui faciliterait l’intensification de notre coopération pratique, en particulier dans le cadre de projets entre militaires. Nous apprécions la contribution de la Russie à l'opération Active Endeavour, et sa coopération pratique avec nous dans la lutte contre le trafic de stupéfiants en Afghanistan et en Asie centrale. Nous sommes prêts à renforcer et à approfondir la coopération dans le cadre du COR en en rendant les structures actuelles plus efficaces et à continuer de travailler ensemble en tant que partenaires égaux dans des domaines d'intérêt commun dans lesquels notre coopération peut apporter une valeur ajoutée, comme le prévoit la Déclaration de Rome.
  35. L'OTAN et l'UE ont des valeurs et des intérêts stratégiques en commun. Les relations OTAN-UE couvrent un large éventail de questions d'intérêt commun liées à la sécurité, à la défense et à la gestion des crises, comme la lutte contre le terrorisme, la mise en place de capacités militaires cohérentes se renforçant mutuellement, et les plans civils d'urgence. Le succès de notre coopération dans les Balkans occidentaux, y compris dans le cadre des arrangements Berlin Plus, concernant l’opération Althea de l’UE, contribue à la paix et à la sécurité. Nous nous emploierons à apporter des améliorations au partenariat stratégique OTAN-UE, comme convenu par nos deux organisations, de manière à parvenir à une coopération plus étroite et à une efficacité plus grande, et à éviter les doubles emplois inutiles, dans un esprit de transparence et dans le respect de l'autonomie des deux organisations. Plus forte, l'Union européenne contribuera davantage à notre sécurité commune.
  36. Nous réaffirmons notre attachement au Traité FCE, pierre angulaire de la sécurité en Europe, ainsi qu'à l'entrée en vigueur rapide du Traité adapté, qui permettrait l'accession de nouveaux États parties. La troisième conférence d’examen a souligné l’importance primordiale que nous attachons au Traité FCE et nous sommes déterminés à maintenir notre approche constructive de la maîtrise des armements conventionnels. L’exécution des engagements d'Istanbul restant à remplir au sujet de la République de Géorgie et de la République de Moldova créera les conditions pour que les Alliés et les autres États parties aillent de l'avant s'agissant de la ratification du Traité FCE adapté. Nous nous félicitons de l’accord important signé par la Russie et la Géorgie le 31 mars 2006 sur le retrait des forces russes, ainsi que des progrès accomplis depuis lors. Nous notons avec regret qu’il n’y a toujours pas eu de progrès concernant le retrait des forces militaires russes de la République de Moldova et appelons la Russie à reprendre et à achever ce retrait dès que possible.
  37. Nous regrettons la persistance de conflits régionaux dans le Sud-Caucase et la République de Moldova. Nos pays appuient l’intégrité territoriale, l’indépendance et la souveraineté de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie et de la République de Moldova. Nous soutenons la poursuite des efforts visant à parvenir à des règlements pacifiques des conflits qui touchent ces pays.
  38. Nous souscrivons pleinement à la position du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui estime que l’essai nucléaire de la République populaire démocratique de Corée constitue une menace manifeste pour la paix et la sécurité internationales, et à la demande du Conseil de sécurité, qui exige que l’Iran suspende, sous vérification de l’Agence internationale de l’énergie atomique, toutes ses activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement. Nous attendons que les gouvernements de ces deux pays se conforment pleinement aux exigences des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Nous exprimons notre soutien aux efforts diplomatiques actuellement déployés à cet égard. Nous répétons que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires demeure la pierre angulaire de la non-prolifération et du désarmement, et appelons au respect intégral de ce Traité par tous les États qui y sont parties. Nous réaffirmons que la maîtrise des armements et la non-prolifération continueront de jouer un rôle majeur pour prévenir la dissémination et l'emploi des armes de destruction massive et de leurs vecteurs. Les défis qui se présentent en matière de prolifération soulignent qu'il est important de renforcer les mesures nationales, l'application de la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies, et les régimes multilatéraux existants de non-prolifération et de contrôle des exportations et les accords internationaux de maîtrise des armements et de désarmement, notamment la Convention sur les armes biologiques ou à toxines, la Convention sur les armes chimiques et le Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques.
  39. Comme indiqué dans le Concept stratégique de l’OTAN, les intérêts de sécurité de l’Alliance peuvent aussi être mis en cause par la rupture des approvisionnements en ressources vitales. Nous préconisons un effort international coordonné afin d’évaluer les risques qui pèsent sur les infrastructures énergétiques et de promouvoir la sécurité de ces infrastructures. C’est pourquoi nous chargeons le Conseil en session permanente de procéder à des consultations sur les risques les plus immédiats en matière de sécurité énergétique, afin de définir les domaines dans lesquels l'OTAN pourrait apporter une valeur ajoutée s’agissant de préserver les intérêts des Alliés en matière de sécurité et, sur demande, de contribuer aux efforts nationaux et internationaux.
  40. Nous exprimons notre profonde gratitude à nos hôtes lettons pour leur gracieuse hospitalité. En Lettonie, pays dont l’adhésion à l’OTAN a renforcé la sécurité pour tous dans la région euro-atlantique et nous a rapprochés de notre objectif commun d’une Europe entière et libre, unie dans la paix et par des valeurs communes, nous avons aujourd'hui réaffirmé le caractère indispensable du lien entre l'Amérique du Nord et l'Europe, et avons rappelé notre engagement en faveur de la poursuite de la transformation de notre Alliance. Les décisions que nous avons prises ensemble, de même que les travaux dont nous avons demandé l’exécution, montrent que l’Alliance s'adapte à l'environnement de sécurité du XXIe siècle, par ses opérations, par la transformation de ses capacités de défense et par l'approfondissement de ses engagements avec des pays de la région euro-atlantique et au-delà, ainsi que par la poursuite de sa réforme interne. Ces efforts renforceront notre mission en Afghanistan et l’aptitude de l’Alliance à relever de nouveaux défis. Nous nous réunirons la prochaine fois au printemps 2008 pour évaluer les progrès et donner de nouvelles orientations pour la transformation de l’OTAN, y compris notre processus d’élargissement.
  1. La Turquie reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel.