jeudi, mai 18, 2006
Conférence de Presse du Secrétaire Général de l'Otan à Sofia le 27 avril 2006
Photo de la salle où Mr. de Hoop Scheffer illustre aux journalistes les conclusions des travaux
de la 1ère journée de rencontres des Ministres des Affaires Etrangères de l'Otan.
Le Secrétaire Général ,Mr. de Hoop Scheffer,a répondu, à partir de 18h50 ,aux questions des journalistes accrédités pour cette rencontre de l'Otan à Sofia, les 27 et 28 avril 2006.
Nous reportons ,ci de suite, la question posée par l'envoyé du journal Le Monde et la réponse
de Mr. de Hoop Scheffer:
Laurent Zecchini du "Le Monde":Monsieur le Secrétaire Général,la question de l'élargissement
de l'Otan à d'autres pays,la question des partenariats de l'Otan,tout ça en fait recouvre le même sujet,c'est-à-dire le rôle de l'Otan et le rôle que les Américains voudraient nettement plus global et nettement plus politique.Et vous savez qu' un certain nombre de pays dont la France
sont assez réticents.Est-ce que vous avez abordé cette question de fond et sous quelle forme?
de Hoop Scheffer :On a certainement abordé la question parce ce que vous avez raison,et la relation,certainement,entre les sujets .( pause).Il faut faire,néanmoins,une distinction à mon avis entre une alliance globale,l'Otan n'a pas,et vous le savez,ce que je peux dire maintenant,
l'Otan n'a pas la mission d'être le gendarme du monde,certainement pas.Mais si l'on voit les défis et les menaces avec lesquels l'Otan est confronté aujourd'hui, ce sont les menaces et les défis globaux.Alors,je ne dis pas une alliance globale,je dis une alliance,l'Otan.(...).Si l'on
voit les nations participantes aux opérations et missions de l'Otan,c'est pas seulement l'Australie et la Nouvelle-Zélande ,comme j'ai évoqué,mais aussi la Finlande,la Suède,l'Autriche et la Suisse.Alors, on a aussi ,bien sûr,les partenaires Européens qui sont redevants.Et je crois que si l'on voit les discussions à Bruxelles autour de la table de l'Otan,
comme ont le fait déjà en Afghanistan,de plus en plus on verra,bien sûr,aborder en discussions
opérationnelles et aussi politiques avec les partenaires qui participent aux opérations de
l'Otan.
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